Les Valeurs RT 2012

1°/- Bilan Bioclimatique = Bbio < Bbio max (points)

L’indice « Bbio » permet de caractériser l’impact de la conception bioclimatique sur la performance énergétique du bâti. Une exigence d’efficacité énergétique minimale du bâti est introduite : le « Bbio » du bâtiment considéré doit être inférieur à une valeur maximale « Bbiomax ».

 

2°/- Approche confort d’été = Tic < Tic ref (°C)

L’indice « Tic » définie la température intérieure conventionnelle du bâtiment. L’exigence relative au confort d’été est prise en compte: Le « Tic » du bâtiment considéré doit être inférieur à une valeur de référence « Tic ref ».

 

3°/- Consommation d’énergie = Cep < Cep max (kWh ep/m².an) 

L’indice « Cep », propre au bâtiment, caractérise sa consommation d’énergie primaire. La RT 2012 pose une exigence de consommation conventionnelle maximale d’énergie primaire du bâti :
Le « Cep » du bâtiment considéré doit être inférieur à une valeur maximale « Cep max ».

 

4°/- Garde-fous

La RT 2012 comprend quelques garde-fous destinés à orienter le concepteur vers des solutions d’optimisation globale.

  • L’étanchéité à l’air de l’enveloppe :

La RT 2012 rend obligatoire le traitement de l’étanchéité à l’air de l’enveloppe des maisons individuelles ou mitoyennes ainsi que des bâtiments collectifs d’habitation. Cette perméabilité à l’air doit être justifiée par un test d’étanchéité à l’air (ou test de la porte soufflante) par un opérateur certifié QUALIBAT.

  • Les énergies renouvelables :

La règlementation oblige notamment à avoir recours aux énergies renouvelables en maison individuelle (chauffe-eau solaire individuel, chauffe-eau thermodynamique, chaudière à micro-cogénération, etc.).

Compatible avec toutes les énergies et particulièrement les EnR, les systèmes rayonnants à basse et très basse température conviennent particulièrement pour les maisons à faible besoin de chauffage.

  • Autres obligations :

Le traitement des ponts thermiques devient obligatoire.

Les surfaces vitrées doivent atteindre au moins 1/6e de la surface habitable afin de favoriser l’éclairage naturel. Des protections solaires doivent également être prévues.

L’installation de systèmes de chauffage, de rafraîchissement et d’éclairage des parties communes équipés de dispositifs de gestion automatique afin de limiter les consommations inutiles.

Le bâtiment doit comprendre un outil de mesure ou d’estimation de l’énergie consommée destiné à informer l’usager.